Le match qui a opposé, dimanche à l’Ensemble sportif Mohammed V, le Raja Casablanca (RCA) au Hassania Agadir (HUSA) est revenu aux Casablancais sur le score de 2-0 ; buts marqués respectivement par Bouchaïb Lembarki et Salim Mohamed Achraf.
Le match qui a mis aux prises le Raja et le Hassania n’a, en fait prévalu que par ses dix dernières minutes ; car tout au long de la rencontre, les deux formations ont cumulé les erreurs, les passes imprécises, les pertes de balle, les bévues ; à telle enseigne que le match est tombé dans l’insipide et la médiocrité. Surtout du côté du Raja, car son public s’attendait à une explosion de sa ligne d’attaque emmenée, ces derniers temps, par un Malcuit intenable. Mais les Rajaouis n’ont pas donné raison à leur public et ont regardé les Soussis d’en haut. Ces derniers n’ont, il faut le signaler, rien fait pour démontrer qu’ils ne méritent pas la place qu’ils occupent dans le classement actuel. Privé d’un meneur de jeu, ils ont laissé, pratiquement, le champ libre, aux joueurs de Bertrand Marchand qui ont péché par outrecuidance. Le Raja a, pourtant, bien menacé en premier les bois gardés par Boukhriss tantôt par Lembarki, Malcuit ou encore Salhi (3e, 8e, 11e). Le Hassani réagissait par moment, piqué dans son amour-propre (5e, 7e) sans plus. Madih a beau haranguer ses hommes, ils restaient sourds à ses directives.
De retour des vestiaires, le Raja était plus déterminé à presser plus son adversaire. Lembarki qui démontrait une mauvaise forme allait être relevé lorsqu’il reçut un ballon, cadeau du ciel de Salhi et d’un tir puissant de côté, il marque. Il n’aura pas le temps de jouir de cette réalisation ; Marchand le relèvera, dans la foulée. Et depuis, c’est le Hassania qui va se montrer menaçant ; parfois au point de donner des sueurs froides au Raja ; sans plus !
Salim Mohamed Achraf va bénéficier d’un ballon sur la gauche, fait un crochet du pied gauche et pose le ballon devant son pied droit avant de le catapulter dans les filets soussis. Ce fut le délire dans les tribunes. Belle façon de sauver un match qui a sombré mièvrement!.
Réf: Mohamed Mellouk/ le matin
